Raphaël
Daniel
Amante

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HYPERNATURE

projet de série TV

HYPERNATURE

Projet de série TV – En développement – Produit par La belle télé

Une forêt mystérieuse pousse en une nuit et renverse l’ordre établi.
Une adolescente n’a pas d’autre choix que d’aller se barricader avec sa famille dans l’hypermarché de son père qui devient vite une prison dorée aux ressources limitées…
Mais ça, elle semble être la seule à le remarquer. 

 

INFOS

Genre : comédie dramatique
Format : mini-série 6 x 52’
Ton : absurde, décalé, satirique, mystérieux

CONCEPT

Suite à une nuit de tempêtes et de pluies diluviennes, le monde se retrouve recouvert… d’une forêt.

Dans cette situation d’effondrement de la civilisation humaine et de retour à l’état de nature, nous suivons la trajectoire d’une famille qui se réfugie… dans un hypermarché.

Le jour de l’apparition de cette mystérieuse forêt, Fanny, 17 ans, avait prévu de partir loin de cet hypermarché familial et de tout ce qu’il représente. Elle devait fuguer de chez ses parents avec sa meilleure amie, Jade, pour réaliser son rêve : devenir chanteuse à Paris !
Évidemment, ses parents ne savent rien de ses projets. Au contraire, Ivan, directeur de l’hypermarché, est persuadé que sa fille a hâte de rejoindre l’entreprise familiale. Ce self-made man à l’américaine (comme il aime se désigner) adore travailler en famille, et forme déjà une dream-team avec sa femme, Pénélope, son alter-égo cynique et cheffe de la sécurité. Seul Gabriel, le petit dernier de 7 ans, est au courant des plans de Fanny, car Gabriel voit tout – même parfois l’avenir – et entend tout, sauf que personne ne l’écoute.

A l’apparition de la forêt, la vie de cette petite famille se trouve bouleversée. Passée la sidération, Ivan décide qu’ils doivent se barricader dans l’hypermarché afin de se mettre en sécurité et à l’abri du besoin. Il veut à tout prix protéger sa famille des dangers du monde extérieur, de cette forêt qui l’angoisse, et des croyances qu’il a sur le retour à l’état de nature, plus inspirées des films et récits catastrophes que de la réalité. Car loin de The Walking dead, les « errants » comme il aime les appeler, hommes et femmes qui errent dans la forêt en quête de nourriture, semblent tous plus démunis les uns que les autres, enclins au déni, aux nervous breakdown, ou à l’autogestion à la Problemos.
Alors que Fanny s’apprêtait à faire un choix de vie déterminant, le destin semble avoir décidé pour elle : elle se retrouve littéralement coincée avec ses parents dans cette prison dorée. Petit à petit, elle assiste au glissement de ses parents dans l’absurdité et l’obsession sécuritaire. Tandis que Fanny commence à partager les ressources de l’hypermarché dans le dos de son père, rêvant d’une société plus juste et égalitaire, son père recrée une micro-société capitaliste entre les murs de l’hypermarché en « embauchant » des gens de l’extérieur contre nourriture et protection, gérant ce petit monde d’une main de fer… Bercé par le déni, il est convaincu d’un possible « retour à la normale » officiellement annoncé par le gouvernement 2 ans plus tard, quand l’armée de bucherons musclés et les drones à « arbricides » seront venus à bout de ces millions d’arbres qui paralysent l’économie.

Les visions du père et de la fille commencent alors à s’opposer, s’entrechoquent, s’affrontent, et mettent à rude épreuve les liens profonds qui unissent la famille malgré tout.

En parallèle, la série suit Pénélope et son éveil à « aimer ce qui est » grâce au développement personnel, Gabriel et son « père indien » qui lui apprend à voir les mystères de la forêt, Jade et sa milice féministe anti-patriarcale, Marc, l’employé lèche-botte d’Ivan obsédé par l’ascension sociale…

Autant de personnages formant un prisme de réactions à un monde qui change radicalement.
Déni, utopie, adaptation, résistance, déconstruction, fatalisme…
Hypernature est un miroir grossissant de notre société et de nous-même à cette époque de grands changements écologiques et sociaux qui est la nôtre.

« Il est plus facile d’imaginer

la fin du monde que la fin du capitalisme »